Sortie interclubs au Verneau, 16 avril 2022

Sortie interclubs au Verneau, 16 avril 2022

En exclusivité, les 4 compte-rendus croisés des 7 protagonistes !

Récit de la sortie :

Bivouac de Titans

Compte-rendu de la sortie de vendredi soir 15 avril au dimanche 1h du matin.
L’objectif de la sortie était de passer la nuit vendredi soir sous terre au bivouac et de communiquer avec la surface samedi matin de 10h à 13h.
Le rendez-vous est donné à 17h30 18h à Quingey chez moi. Bruno et Jacob sont de la partie, nous chargeons la voiture et partons de Quingey vers 18h30 et au bout d’une demi-heure de route je me rends compte que j’ai oublié 2 kits (les cordes pour équiper les biefs). Après ce léger contretemps de 40 minutes, nous arrivons à Nans sous Sainte-Anne vers 19h30. Nous laissons une voiture et nous montons direction le parking des biefs. Nous arrivons sur place vers 20h, nous nous équipons et entrons dans les biefs vers 20h30. Nous sommes chargés de trois sherpas et de 5 kits pour 3 personnes, je commence à équiper les biefs et vide mon premier kit, nous continuons notre parcours et je finis le deuxième Kit d’équipement. Ça fait une heure que nous sommes dans le gouffre, nous entamons le méandre du bief qui reste fort sympathique à passer avec un sherpa et un kit chacun. Au bout de 2h, nous arrivons à la salle machin, nous mettons nos néoprènes pour attaquer la fin des biefs et le collecteur du Verneau. Nous arrivons dans le collecteur vers minuit et demi, nous progressons vers le siphon des Patafouins où nous installons un crochet pour maintenir la corde du siphon dans l’argile, nous franchissons le siphon puis arrivons vers la voûte mouillante qu’il faut franchir la tête sous l’eau. Nous arrivons au tube en U et constatons qu’il est bien rempli d’eau et il ne nous reste plus que 10 cm d’air pour pouvoir passer sur une longueur d’au moins 2m. Nous continuons notre chemin et nous arrivons au bivouac vers 2h du matin, nous installons les hamacs, nous mangeons du chaud et nous commençons notre nuit vers 4h du matin. Au bout d’une demi-heure de sommeil pour ma part, je commence à avoir froid aux pieds et mon corps commence légèrement à trembler je sais que la nuit va être longue, c’est difficile. Nous nous réveillons vers 8h du matin et nous décidons de sortir des hamacs vers 9h du matin. La nuit fut courte et je constate que moi et que mes coéquipiers nous avons très peu dormi. Jacob reste au bivouac et reste dormir car pour lui la nuit fut difficile et il se réveille avec une bonne toux. Bruno et moi enfilons nos néoprènes encore bien humides et nous mangeons du chaud, nous partons avec le Pimprenelle à la base du P 17 et on joint la salle de Rochanon. Le premier rendez-vous avec la surface est donné pour 10h et nous avons une fourchette de 4h communiquer avec nos collègues surface Romain Sophie Olivier. Nous arrivons vers 10h30 au niveau du P 17 nous installons le Pimprenelle vers 10h45 nous lançons la balise et au bout d’un cycle on reçoit un signal de la surface. Nous essayons de communiquer avec eux mais nous ne pouvons pas savoir s’ils nous entendent car nous ne les entendons pas et au bout de 40 minutes nous arrivons à communiquer avec la surface à l’aide de deux Pimprenelles en surface, celui de Romain nous entend et celui de Sophie peut communiquer avec le sous-sol, nous entendions Sophie 3 / 5. Nous décidons de faire un essai à la salle du bivouac, le rendez-vous est donné vers 13h quand nous arrivons au bivouac, nous constatons que l’équipe de Christian, Sébastien et Cécile sont arrivés. Nous essayons, nous mettons la valise en route Pimprenelle vers 13h et constatons qu’ils entendent la balise dès son premier cycle. Mais malheureusement, nous ne pouvons pas communiquer avec eux, nous décidons de manger et de ranger le bivouac il est 14h et je pars mettre les pulses ou tube en U pour l’équipe de Did, Sam et Quentin qui viendront dimanche matin escalader la cheminée. Et lors mon retour Thomas nous a rejoint par les siphons de la Vieille Folle et après 10 minutes de discussion nous décidons de partir escalader 17 mètres pour accéder à la galerie des Titans …
Thomas part chercher les pulses et après 15 minutes et le bivouac rangé nous partons pour la galerie des titans.

Compte-rendu de la sortie de vendredi soir 15 avril au dimanche 1h du matin.
L’objectif de la sortie était de passer la nuit vendredi soir sous terre au bivouac et de communiquer avec la surface samedi matin de 10h à 13h.
Le rendez-vous est donné à 17h30 18h à Quingey chez moi. Bruno et Jacob sont de la partie, nous chargeons la voiture et partons de Quingey vers 18h30 et au bout d’une demi-heure de route je me rends compte que j’ai oublié 2 kits (les cordes pour équiper les biefs). Après ce léger contretemps de 40 minutes, nous arrivons à Nans Sous Sainte-Anne vers 19h30. Nous laissons une voiture et nous montons direction le parking des biefs. Nous arrivons sur place vers 20h, nous nous équipons et entrons dans les biefs vers 20h30. Nous sommes chargés de trois sherpas et de 5 kits pour 3 personnes, je commence à équiper les biefs et vide mon premier kit, nous continuons notre parcours et je finis le deuxième Kit d’équipement. Ça fait une heure que nous sommes dans le gouffre, nous entamons le méandre du bief qui reste fort sympathique à passer avec un sherpa et un kit chacun. Au bout de 2h, nous arrivons à la salle machin, nous mettons nos néoprènes pour attaquer la fin des biefs et le collecteur du Verneau. Nous arrivons dans le collecteur vers minuit et demi, nous progressons vers le siphon des Patafouins où nous installons un crochet pour maintenir la corde du siphon dans l’argile, nous franchissons le siphon puis arrivons vers la voûte mouillante qu’il faut franchir la tête sous l’eau. Nous arrivons au tube en U et constatons qu’il est bien rempli d’eau et il ne nous reste plus que 10 cm d’air pour pouvoir passer sur une longueur d’au moins 2m. Nous continuons notre chemin et nous arrivons au bivouac vers 2h du matin, nous installons les hamacs, nous mangeons du chaud et nous commençons notre nuit vers 4h du matin. Au bout d’une demi-heure de sommeil pour ma part, je commence à avoir froid aux pieds et mon corps commence légèrement à trembler je sais que la nuit va être longue, c’est difficile. Nous nous réveillons vers 8h du matin et nous décidons de sortir des hamacs vers 9h du matin. La nuit fut courte et je constate que moi et que mes coéquipiers nous avons très peu dormi. Jacob reste au bivouac et reste dormir car pour lui la nuit fut difficile et il se réveille avec une bonne toux. Bruno et moi enfilons nos néoprènes encore bien humides et nous mangeons du chaud, nous partons avec le Pimprenelle à la base du P 17 et on joint la salle de Rochanon. Le premier rendez-vous avec la surface est donné pour 10h et nous avons une fourchette de 4h communiquer avec nos collègues surface Romain Sophie Olivier. Nous arrivons vers 10h30 au niveau du P 17 nous installons le Pimprenelle vers 10h45 nous lançons la balise et au bout d’un cycle on reçoit un signal de la surface. Nous essayons de communiquer avec eux mais nous ne pouvons pas savoir s’ils nous entendent car nous ne les entendons pas et au bout de 40 minutes nous arrivons à communiquer avec la surface à l’aide de deux Pimprenelles en surface, celui de Romain nous entend et celui de Sophie peut communiquer avec le sous-sol, nous entendions Sophie 3 / 5. Nous décidons de faire un essai à la salle du bivouac, le rendez-vous est donné vers 13h quand nous arrivons au bivouac, nous constatons que l’équipe de Christian, Sébastien et Cécile sont arrivés. Nous essayons, nous mettons la valise en route Pimprenelle vers 13h et constatons qu’ils entendent la balise dès son premier cycle. Mais malheureusement, nous ne pouvons pas communiquer avec eux, nous décidons de manger et de ranger le bivouac il est 14h et je pars mettre les pulses ou tube en U pour l’équipe de Did, Sam et Quentin qui viendront dimanche matin escalader la cheminée. Et lors mon retour Thomas nous a rejoint par les siphons de la Vieille Folle et après 10 minutes de discussion nous décidons de partir escalader 17 mètres pour accéder à la galerie des Titans …
Thomas part chercher les pulses et après 15 minutes et le bivouac rangé nous partons pour la galerie des titans.

Arnaud G. (GSD)

Mon premier Verneau m’a botté !

Pour ce weekend de Pâques, Arnaud prévoit une expédition dans le Verneau. Mission : escalade pour aller à la galerie des Titans, teste Pimprenelles environ 30h sous terre. Trop long pour moi, je prend l’équipe d’après. Du coup Bruno, Jacob et Arnaud descendent le vendredi soir (plus tard que prévu car Arnaud a fait ce qu’on appelle dans le jargon spéléo « une Lucie » il a oublié les cordes quoi ). Pour la seconde équipe, Christian (du club des Saint Hippolyte), Cécile (du club de Mandeure) et moi même, départ à 8h30 aux biefs. 2h30 après on équipe les néos (froide et déjà mouillée pour moi … hum agréable). Et c’est partie pour la flotte. On gagne vite le collecteur pour rejoindre le Verneau. C’est grand, c’est beau, y a de l’eau !! Très vite on rejoint le siphon tant attendu … le siphon des Patafoins. Aie … ayant peur de l’eau en surface, j’avoue que ce passage me fait bien réfléchir ! Cécile montre l’exemple ! Il faut descendre sur 1 bon mètre en piquer, puis passer le plafond rocheux pour ressortir de l’autre coté. Mon cœur s’emballe, la panique commence à monter, mais Christian me motive et me rassure pour y aller. Après plusieurs essaie infructueux, je prend tout l’air possible et c’est parti. (Alors plonger avec une néoprène … c’est particulier ! On emprisonne pas mal d’air sous la combi, donc on flotte beaucoup). A peine la tête sous l’eau, Christian me bourre sous le plafond rocheux, (comme on fait avec les kits oui ). La panique sous l’eau … où est la corde, combien de mètres il me reste, j’ai bientôt plus d’air. Et le soulagement quand Cécile me récupère. J’ouvre les yeux et je vois qu’il me manque quelque chose ….. mes bottes. J’en retrouve une, pas moyen de trouver la deuxième. Christian nous rejoint, cherche la botte avec nous, mais rien !! Il décide de repasser le siphon, pour chercher ma botte de l’autre coté. Incroyable on dirait qu’il aime beaucoup ce passage. 2min après le revoilà, AVEC MA BOTTE !!! Qu’il a était chercher dans le fond du siphon (Bière bien mérité !! Je n’oublie pas). Je l’informe que j’ai oublié mon cailloux porte bonheur de l’autre coté, mais il n’a pas voulu aller le chercher… dommage pour mon cailloux.

On repart, entièrement trempé et ça y est il fait froid. Début du grelottage environ midi. Surprise surprise, on doit passer une voûte mouillante qui est ….. mouillante. On voit un espace de même pas 10cm. Et il faut traverser. Rebelotte, la tête sous l’eau (on pourrait croire que ça va devenir un plaisir… mais non non jamais ). Cette fois j’ai mes 2 bottes au pieds.

Arrive le tube en U qui est a un bon niveau lui aussi, puis la salle du bivouac de nos collègues. Nous retrouvons Jacob qui vient de se réveiller, tout malade (le pauvre). Arnaud et Bruno reviennent de leur exploration, puis c’est le moment d’installer Pimprenelles pour essayer de capter la surface. Aucun signal. Pendant ce temps, Bruno, Jacob et moi mangeons un repas chaud. Que ça fait du bien. A ce moment là on a tendance à se dire que c’est bientôt fini … mais pas du tout, il reste un sacré morceau. On range tout, et alors qu’on s’apprête à partir, Thomas arrive de la Vieille Folle. De quoi remotiver Arnaud pour l’escalade d’accès à la galerie des Titans. Jacob et moi préférons ne pas rester et avancer pour garder le rythme. Par la suite on retrouve des parties bien inondées ou il faut nager (supppeeer j’adore aussi). Et c’est le passage du bassin merdique, où on s’enfonce dans 15cm de vase. Attention aux bottes. Puis arriver au Bon Negro (une salle incroyablement immense). Jacob cherche le chemin, puis direction le Petit Negro. A partir d’ici ça se complique. Il y a plein de passages. Lequel choisir. On avance dans un mais après une bonne distance il faut faire demi tour. On tente un autre passage, pas la non plus. Néanmoins on est arrivé au magnifique Tripode. Une concrétion étrangement biscornue avec 3 pattes. Demi tour encore … puis on se dit qu’on va attendre le reste du groupe du Petit Negro (en espérant qu’ils ne soient pas déjà passé), en se faisant un point chaud pour pas geler sur place. Retour dans la salle et rencontre avec le reste du groupe !! Timing parfait . Que ça fait plaisir de se retrouver. Il nous reste environ 6h….6h oui c’est long et ça commence à être dur. Nous arrivons à la vire cablée. A partir d’ici, je sais qu’il ne reste plus que 1 petite heure. Cette vire n’est pas très sympa pour les bras, qui ont déjà bien travaillés tout le reste de la traversée. Un dernier effort, le pendule et le fameux boyau du GSD. Heureusement je n’ai qu’un kit (petite pensée à ceux qui en trimballe 2 ). Réunion à la salle hope (ils sont drôle les spéléos qui ont découvert cette salle hein ) et c’est parti pour la partie de ramping dans la grotte Baudin. Partie relativement fatigante après 16h d’effort, mais bon c’est la fin, le mental fait le travaille. 00h45 tout le monde est dehors. Traversée réussie. Le temps d’enfiler des affaires à peu près sèches, ranger le matériel dégueu, prendre une bière avec du saucisson et des œufs de Pâques, et il déjà 1h45. On va récupérer les voitures aux biefs et chacun rentre chez soi, pour une bonne douche bien chaude et une bonne (ou pas) nuit de sommeil. Super sortie en confiance avec l’équipe (c’est important). Merci à tous.

Sébastien (GSD)

Vieille Folle/galerie des Titans (plongée)

13h : Je m’engage sous terre avec un sac contenant mon bi 4l et de la corde pour équiper le P11 et le R4. Dès l’entrée, je remarque la présence de fluorescéine dans quelques vasques. Il me faut 1h pour atteindre le S1. À ce moment-là, je comprends que je suis en retard au rendez-vous qui est fixé à 14h… Passage des deux siphons (chouette ambiance avec la fluo) et descente des puits sur les cordes en fixes. J’ai 1/2 heure de retard. Par chance je rejoins le groupe avant qu’il s’en aille. Il m’attendait au bivouac. Après avoir fait un point sur le matériel, nous nous rendons au pied de la cascade de 17m menant à la salle du Rochanon. Une corde est en place mais les amarrages ne sont pas visibles. Je remonte la corde en plaçant des points pendant que Christian m’assure. En haut, un mono spit sur un vieux mousqueton étonnement bien conservé. Je double l’amarrage et les autres me rejoignent sur un palier confortable. De là, une autre corde en place rejoint le plafond. Même manip que l’obstacle précédent. Nous sommes en haut de la cascade, sous un chaos de blocs pas très rassurant. On en sort par un passage assez étroit(photo du passage p.95 Le Verneau Souterrain). Nous voilà enfin dans la salle du Rochanon. Rapide visite en direction de la salle Jarbaud de Bois et nous remontons brièvement l’Affluent du Creux Qui Sonne jusqu’à une zone d’éboulis. Le temps passe, mes camarades ont encore du chemin jusqu’à la sortie. Demi-tour. Ils me quittent en me laissant généreusement deux sacs de matériel à remonter. Je ressors tranquillement par la Vieille Folle et laisse les bouteilles devant le S1, j’irais les chercher plus tard… TPST : environ 8h. Thomas J. (GCPM)

Tests Pimprenelles

équipe surface :

Olivier MORICE, Sophie HANS, Romain LEPAGE.

Chacun avec son véhicule sur place. Premier test convenu pour 10h environ (il me semble). Mise en place de 2 pimprenelles en surface (Creux qui sonne et au dessus de la côte Jamey). On reçoit très faiblement le fond (salle rochanon) mais compréhensible depuis le TPS côte Jamey. Le fond reçoit le TPS Creux qui sonne et nous parvenons à faire un relais téléphonique en surface (VHF limite limite) pour « conférence à 3 où chacun n’entend qu’un des 2 autres » : le fond parle, côte Jamey reçoit puis transmet à Creux qui sonne, qui parle ensuite au fond. On a connu plus efficace ! On convient d’un nouvel essai 1 heure plus tard depuis bivouac, Je déplace également le TPS surface vers l’aplomb du bivouac. Échec cuisant. Le SSF national à supprimé le mode Balise sur la dernière version du logiciel (info du Grand David), que heureusement nous n’avons pas encore. C’est une absurdité totale. Lors de cette manip, sans le mode balise, nous n’aurions JAMAIS capté le fond. Avec la balise, nous avons capté dès les premiers signaux !

Romain L. (Spiteurs Fous)